Recherches tourmentées

Explique-moi, comment se déroulent tes recherches ?

Ces pages, destinées au partage de mes recherches écologiques, sociologiques et pédagogiques, sont le fruit de longues années de travail, souvent dans l’ombre de mes explorations extérieures et intérieures. Il s’agit d’une recherche-action, menée avec différents coopérateurs, qui tient de la motivation à trouver ensemble. Car c’est là, à la rencontre de l’esprit différent des Autres, que se trouve la véritable recherche humaine.

Le cœur de ces recherches tient donc d’un travail collaboratif.

Recherches écologiques

Mes recherches écologiques sont basées sur des expériences naturelles en milieux ruraux et urbains.

Postulat : Notre société de surconsommation encourage l’inhumanité biologique animale et la dégradation de la Planète. Ces deux négligences corrompent les relations véritables. Elles ne peuvent mener qu’au gaspillage, à la pollution et à la mort de notre communauté humaine.

Proposition : Étudier un mode de vie simple et durable en investissant dans l’humus : la terre et l’humain.

Recherches sociologiques

Mes recherches sociologiques sont basées sur des expériences en milieux scolaires, hospitaliers et familiaux.

Postulat : Bien des gens cherchent à changer l’Autre pour vivre mieux leur quotidien. Or, force est de constater que ce contrôle est stérile. Cet entêtement à accuser l’Autre de nos erreurs est improductif et destructeur.

Proposition : Œuvrer avec l’Autre, chercher en équipe et mettre en commun nos synergies pour créer une dynamique féconde. Investir dans un modèle environnemental global, soucieux de l’élévation de chacun. Imaginer un milieu social où coïncide l’humain et la nature dans un souci d’apprendre les uns des autres.

Recherches pédagogiques

Mes recherches pédagogiques sont basées sur des expériences en milieux scolaires, hospitaliers et privés.

Postulat : Trop d’enseignants manquent cruellement d’outils pertinents et motivationnels. Le système scolaire, obsolète et souvent inintéressant, est le principal fautif du relâchement général. Par son fonctionnement inadapté, l’enseignement engendre donc aujourd’hui le décrochage tant de l’élève que de l’enseignant. Il en est de même pour l’environnement de l’élève qui encourage son désengagement au profit d’une passivité oisive.

Proposition : Faire fructifier nos savoirs avec ceux de celui à qui nous enseignons, grâce à des expériences inédites qui encouragent différemment la prise de risque et la gestion saine de l’erreur. Imaginer d’autres pratiques, des leçons vivant des actions menées conjointement par les élèves et les enseignants. Mener des groupes de recherches avec l’ensemble des partenaires: enseignants, élèves, éducateurs, psychologues, parents, directions, assistants sociaux et aides-soignants.

Sentiers escarpés

Comment puis-je alors cheminer entre ces questions philosophiques pour atteindre le cœur de ton site internet ?

Au creux de ce site, je m’attarde sur deux versants de l’observation qui m’intéressent : une face philosophique et une face humaniste. Si toutes les deux mènent au même sommet, elles n’en ont pas moins des parcours subtilement différents : le philosophe pragmatique cherche la question adaptée ^{John Dewey}, le pédagogue humaniste met l’Homme au centre de cette question ^{Michel Sasseville}.

La symbolique n’y est pas étrangère; je l’utilise comme un plan pour me retrouver au milieu des sentiers trop escarpés ou comme mot de passe pour ouvrir les portes trop bien verrouillées. Je pense aussi qu’au milieu de ce monde en noir et blanc, cette touche de couleur est importante pour attirer nos regards sur l’essentiel.

Et de touche en touche, j’espère, par là, faire tâche d’huile ^{Viviane Bayens}.

Fondations ébranlées

Bien des gens s’opposent à tes projets divergents. Comment expliques-tu qu’ils n’aient pas encore réussi à détruire les fondations de tes recherches ?

L’introspection innovante n’est pas figée, elle est en mouvement perpétuel. Elle se réinvente, s’adapte, s’améliore et vit de ses acteurs. Loin d’être psychorigides, mes projets progressent grâce à leurs opposants qui les remettent en question.

Le changement dérange. Il bouscule les esprits grincheux, il oblige à sortir des sentiers battus et des zones trop confortables. Malheureusement il encourage aussi le médiocre à se mettre en danger, à montrer sa véritable intention de nuire ou son acharnement à exclure.

L’opposant n’est pas un frein, il est le point d’appui indispensable au levier motivationnel contre le décrochage. Il est simplement mal orienté. Et s’il est à l’origine de l’inhumanité, ce désorienté est aussi le creuset de mes recherches. Il est la raison de mon travail.

Le désorienté m’intéresse

J-Luc Carels